12 jours avant la Gravel Burn en Afrique du Sud : entre excitation et gratitude

12 jours.

1 an

Dans 12 jours, je m’envole pour l’Afrique du Sud.

Depuis 1 an j'en parle...

Rien que de l’écrire, j’ai un frisson. Un mélange étrange entre joie pure, peur douce et gratitude immense.

Je vais vivre le Gravel Burn, un truc un peu fou : 7 jours, 800 kilomètres, 10 000 mètres de D+, à travers des paysages qui semblent tirés d’un rêve. Des côtes de Knysna aux terres rouges du Karoo, jusqu’à la réserve de Shamwari.

🌍 un rêve, un vertige, et un grand sourire

Je ne vais pas mentir : j’ai le ventre qui se crispe.

Mais ce n’est pas du stress qui freine, c’est celui qui propulse.

Celui qui te rappelle que tu vas faire quelque chose de grand, d’incertain, de vivant.

Je n’ai jamais vécu 7 jours de suite sur la selle. Sept jours à gérer la chaleur, le sommeil, la bouffe, la mécanique, le mental… bref, l’imprévisible .

Mais je n’ai pas peur.

Je suis heureux. Heureux de savoir que je vais me sentir minuscule au milieu de l’immensité, heureux de vivre ce rêve d’enfant devenu adulte.

🚵‍♂️ les étapes d’un rêve

Quand je regarde la carte, j’ai l’impression de feuilleter un roman d’aventure :

• Jour 1 : Knysna – Avontuur, 84 km, 2050 m de D+. L’entrée dans la légende.

• Jour 4 : vers Blaauwater, poussière, isolement, beauté brute.

• Jour 6 : 144 km – l’étape reine, celle où tout peut basculer.

• Jour 7 : Shamwari, la délivrance. L’Afrique sauvage en guise de ligne d’arrivée.

Ce n’est pas une course contre les autres.

C’est une aventure contre le doute, pour la joie, pour le souvenir.

💗 partir, c’est aussi laisser

Et puis il y a eux.

Alexandra, Louise, Léon.

Mon ancre, mon repère, mon équipe de soutien invisible.

Je sais que je vais leur manquer — et eux vont terriblement me manquer aussi.

Je le dis sans détour : partir, c’est un peu égoïste.

C’est laisser à la maison les matins pressés, les histoires du soir, les “papa regarde !”.

Mais c’est aussi croire qu’on revient meilleur, plus fort, plus vivant.

Et j’ai de la chance, une chance inouïe : celle d’avoir une famille qui comprend mes folies, qui veille, qui encourage, qui aime.

Une famille qui me dit “vas-y, vis-le à fond” alors que moi, je culpabilise un peu de partir.

Alexandra, c’est la force tranquille. Celle qui gère tout pendant que moi je poursuis mes étoiles à vélo.

Louise, avec ses mots d’enfant, m’a déjà dit : “Papa, tu vas gagner l’Afrique !”

Et Léon, lui, veut que je rapporte un lion dans ma sacoche.

Alors je me dis que j’ai déjà gagné, rien qu’avec ça.

🌅 12 jours avant le grand départ pour la Gravel Burn

Il me reste douze jours pour tout préparer : les sacoches, le matos, mais surtout, le cœur.

Parce qu’au fond, je sais que cette aventure sera une leçon d’humilité et de bonheur.

Un rêve de gamin que je vais enfin cocher, avec la peur au ventre, mais un sourire sincère.

Alors oui, je stresse un peu.

Mais surtout, j’ai hâte.

Hâte de sentir la poussière, le vent, la liberté.

Hâte de me dire que je vis pleinement.

Merci à ceux qui croient, qui soutiennent, qui patientent.

Merci à ma famille, qui me laisse partir pour mieux me voir revenir.

Le Casque Rose s’envole bientôt, et cette fois, le rêve s’écrit en poussière dorée.

Compte Instagram pour suivre mon aventure -> @le_casque_rose