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Gravel Burn – Étape 4 : Blaauwater Farm → Blaauwater Farm

  • Jean-Marin Grillon
  • il y a 5 jours
  • 2 min de lecture

moi dans le désert du Karoo

111 km – 1 509 m D+ – 3 crevaisons, un retour à soi, une entraide, et un paysage qui tue


Départ de Blaauwater Farm pour la Gravel Burn étape 4, en petit groupe, dans cette lumière du Karoo qui te donne l’impression de flotter plus que de pédaler. Avec Sylvain, Sébastien, Stéphanie et d’autres, ça roule bien, ça parle, ça rigole un peu — l’ambiance parfaite pour oublier que tu vas passer plus de cinq heures sur la selle.


Et puis, comme toujours, la poésie du gravel rattrape tout le monde.

toute l'équipe au départ

Pssshhhht — crevaison n°1.


Le groupe continue, je répare et… je me retrouve seul dans le silence du Karoo.


Je roule, je pense, je savoure un peu ce calme forcé.

Puis les kilomètres passent, et j’arrive au 2ème ravitaillement, où — miracle — je retombe sur Stéphanie.

On repart ensemble, et là arrive la descente piégeuse.

Une vraie sournoise, la piste parfaite pour tester ton karma.



mes 2 crevaisons lors de l'étape

Résultat :

Deux crevaisons d’un coup. Oui, deux.

Le genre de combo qui te fait douter de tes choix de vie.


Mais Stéphanie, m'aide et gère cette crevaison comme une mécanicienne NASCAR version gravel : efficace, patiente, et avec ce calme qui te fait redescendre la pression plus vite que ton pneu.


Une fois réparé, on repart, un peu plus prudents, un peu plus soudés, beaucoup plus poussiéreux.


Et arrive enfin le 3ème ravitaillement : New Bethesda.

Une oasis perdue dans le désert, improbable, accueillante, presque magique.

Un mécano s’occupe de ma roue comme si c’était une blessure de guerre.

Ambiance simple, humaine, un peu hors du temps.

Le genre d’endroit qui te remet les idées droites.


Ensuite, la boucle continue.

Et au km 88, la scène la plus marquante :

rien.

moi dans l'immensité du désert lors de la gravel burn

Rien du tout.

Juste la nature, immense, silencieuse, puissante.

Des montagnes démesurées, une lumière qui change, un décor tellement grand que tu te sens minuscule…

mais vivant.

Un moment far west, mais version nature brute, sans cow-boy, juste toi et le monde.


La fin roule bien, la fatigue est là mais l’envie aussi.

Et puis la ferme réapparaît au loin — Blaauwater, notre point de départ, devenu notre petite victoire personnelle du jour.


Conclusion de la Gravel burn étape 4


Cette étape, c’était ça :

Commencer en groupe, se perdre un peu, se retrouver, galérer ensemble, et finir avec le cœur plus léger que les pneus.


Le gravel, c’est tout ça dans la même boucle.

Et aujourd’hui… c’était beau, vraiment.


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